Alliance biblique française

La traduction de la Bible en français

L'Alliance biblique française propose des traductions adaptées à différents publics : traductions littérales pour ceux qui recherchent la précision, traductions dynamiques pour ceux qui veulent avant tout comprendre le sens du texte.

 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Les versions récentes de la Bible en français 

Depuis 1950, date de la parution de la Bible de Maredsous, le public francophone a connu une profusion de traductions nouvelles. Aucune ne pourra devenir l’équivalent d’une Vulgate acceptée et utilisée par tous. Notre époque ne s’y prête plus. Aujourd’hui par contre, chacun, quelle que soit son origine confessionnelle, son âge ou son bagage culturel, peut trouver une traduction de la Bible qui conviendra à l’usage qu’il souhaite en faire : lecture et méditation personnelle, étude textuelle, lecture publique.


  
2010 : La Traduction
de la Bible en langue des signes française
Luc, Jonas

   La première traduction en langue des signes française (LSF) d’une partie de la Bible – l’évangile de Luc – a constitué en 2010 un grand événement pour la communauté sourde francophone. Enfin le livre le plus lu au monde devenait accessible aux utilisateurs de la LSF, dans leur propre langue, concernant en France métropolitaine 80 000 personnes sourdes et malentendantes, mais aussi 75 000 personnes entendantes qui utilisent la LSF pour communiquer avec leurs proches. La LSF est une langue à part entière, visuelle et gestuelle, linéaire et non vocale. Et comme les autres langues, elle possède sa propre syntaxe, son lexique et sa stylistique. Pour un chrétien sourd, voir l’évangile de Luc, c’est « entendre parler » Dieu dans sa langue. En savoir plus

 
2010 : La Traduction œcuménique de la Bible

   Révision, texte et notes, de l'édition de 1975. La TOB 2010 constitue un événement éditorial et oecuménique sans précédent  puisqu’elle contient six livres deutérocanoniques supplémentaires, en usage dans la liturgie des Eglises orthodoxes : 3 et 4 Esdras, 3 et 4 Maccabées, la Prière de Manassé et le Psaume 151.  Extrait : le troisième livre d’Esdras   En savoir plus

 
 
2002 : La Nouvelle
Bible Segond

   La  traduction de la Bible par Louis Segond, réalisée à la fin du 19ème siècle, s'est rapidement imposée comme la traduction de référence dans le protestantisme francophone. Déjà révisée en 1978, dans la version "à la colombe", elle avait besoin d'une révision nouvelle. L'évolution de la langue, la facilité d'harmonisation globale apportée par l'outil informatique, l'association d'Eglises et de tendance théologiques différentes ont permis de gagner en cohérence, en solidité et en impartialité. La NBS a fait l'objet d'un travail de révision très minutieux visant à rendre la traduction encore plus fidèle aux textes originaux, en étant encore plus rigoureuse dans son expression. Soucieuse de favoriser l'étude des textes bibliques en profondeur, l'équipe de révision a recherché d'abord la cohérence : les correspondances entre les mots du texte français reflètent autant que possible les correspondances dans les langues originales. Cette traduction littérale s'effoce de rendre non seulement ce qui est dit, mais aussi la façon dont cela est dit. L'ajout de nombreux outils de lecture en font une véritable "Bible d'étude". En savoir plus 

 
 
2001 : La Bible, nouvelle traduction

   En 2001, les éditions Bayard publient La Bible, Nouvelle Traduction, dans laquelle chaque livre de la Bible a été confié à un binôme composé d’un exégète et d’un auteur de la littérature contemporaine. Cette traduction en dialogue avec la culture contemporaine s’efforce d’éviter le vocabulaire typiquement ecclésial pour rejoindre un grand public qui évolue en dehors de toute culture chrétienne. Ainsi, on ne parle plus d’« Évangile » mais d’« Annonce », ni d’« Église » mais d’« Assemblée ». Le choix de rendre la poésie hébraïque par une forme de poésie contemporaine peut surprendre le lecteur habitué à des traductions classiques, mais il produit un texte très neuf, très décapant. Le refus de toute harmonisation dans le vocabulaire ou le style rend néanmoins cette traduction difficile à utiliser pour l’étude intertextuelle. Cette édition a repris l’ordre interconfessionnel inauguré par la TOB. Editeur : Bayard édition. En savoir plus

 
2001 : La Bible d'Alexandrie (Pentateuque)

   Sous la direction de Marguerite Harl, une équipe d'hellénistes traduit la Bible à partir de la Septante. Cette traduction grecque réalisée entre 150 et 250 avant notre ère est le témoin d'un état beaucoup plus ancien du texte biblique que le manuscrit hébraïque du 11e siècle qui sert de base aux autres traductions. Editeur : Le Cerf. En savoir plus

 


2000 : La Bible
Parole de Vie

   Soucieuse de mettre la Bible à la portée même de ceux qui n’ont pas une parfaite maîtrise du français, l’Alliance biblique universelle entreprend encore dans les années 1980 la traduction de la Bible en français très simple. Ce projet répond à la demande des évêques d’Afrique francophone qui souhaitent une traduction de la Bible parfaitement compréhensible pour un public dont la première langue n’est pas le français. Les traducteurs utilisent pour cela le travail du linguiste Georges Guggenheim qui dans les années 1950 a défini, à la demande de l’Unesco, les limites du « français fondamental ». Cette base linguistique se caractérise par un vocabulaire de 3500 mots environ, des phrases courtes, une conjugaison simple. Loin d’affaiblir le texte biblique, le fait d’être soumis à de telles contraintes linguistiques, lui donne au contraire une vigueur et une actualité que les traductions classiques ne laissent plus soupçonner. Le Nouveau Testament Parole de Vie est achevé en 1993. La Bible complète est éditée en 2000, en trois versions : avec les livres deutérocanoniques (ordre grec ou ordre hébreu) et sans les livres deutérocanoniques. Cette version a reçu l’Imprimatur de la Conférence des évêques d’Afrique de l’Ouest en 2000. Editeur : Alliance biblique universelle. En savoir plus

 
 

1998 : La Bible
des peuples

   Traduction de Bernard et Louis Hureau, deux prêtres catholiques ayant une longue expérience de l’animation biblique. Cette traduction assez littérale, avec des trouvailles visant à rendre le texte plus percutant et actuel est une réédition légèrement amendée de la « Bible des Communautés chrétiennes », retirée du commerce en 1995 à la demande de la communauté juive qui trouvait certaines notes explicatives blessantes pour la sensibilité juive. Editeur : Fayard.

 
 

1992 : La Bible
du Semeur

   Dès 1970, dans un travail à l’époque totalement novateur (Lettres pour notre temps) et salué par le futur maître d’œuvre de la Bible en français courant, Jean-Claude Margot (Traduire sans trahir, 1979, p. 139-140), Alfred Kuen avait cherché à transcrire le texte de l’Écriture en un français compréhensible par un large public. Mettant à profit ces travaux préliminaires tout en renonçant à les reprendre tels quels à cause de leur caractère paraphrastique, le comité de traduction de la Bible du Semeur, travaillant sous l’égide de la Société biblique internationale et composé de Jacques Buchhold, André Lovérini, Alfred Kuen et Sylvain Romerowski, a élaboré une traduction nouvelle de l’Écriture selon le principe de l’équivalence dynamique ou fonctionnelle, qui vise à traduire le sens des phrases plutôt qu’à offrir une correspondance entre les mots du texte original et les mots de la traduction (cf. infra). Le comité élargi, chargé de la révision de la Bible du Semeur, qui a paru en 2000, se composait d’une quinzaine de théologiens évangéliques francophones enseignant dans les principales institutions évangéliques francophones d’Europe et d’Afrique (facultés de Vaux-sur-Seine, d’Aix-en-Provence, de Bangui et d’Abidjan, instituts bibliques de Nogent-sur-Marne, d’Emmaüs, et de Bruxelles). En 2001 paraissait La Bible d’étude. Version Semeur 2000, avec introductions générales aux livres bibliques, notes d’information et de compréhension du texte et, innovation à signaler, notes de section cherchant à aider le lecteur à discerner l’intention rédactionnelle des auteurs bibliques. Editeur : Excelsis. En savoir plus

 
 
1985 : La Bible, traduction
d'André Chouraqui

   L’écrivain juif André Chouraqui souhaite donner au lecteur de la Bible un aperçu du génie de la langue hébraïque et de l’arrière-plan sémitique du Nouveau Testament Il retranscrit dans sa traduction les subtilités et les jeux de mots présents dans la langue originale et pousse le littéralisme aux limites de la compréhension. Chouraqui traduit un même mot dans l’original par un même mot en français. Ainsi les mots ruah en hébreu ou pneuma en grec sont systématiquement traduits par « souffle », là où les traductions plus traditionnelles parlent d’« esprit ». Pour les lecteurs qui n’ont pas accès aux langues bibliques, la traduction de Chouraqui peut paraître déconcertante à certains moments. Editeur : Desclée de Brouwer. En savoir plus

 
 

1982 : La Bible
en français courant

   La Bible en français courant que l’Alliance biblique publie en 1982 inaugure une nouvelle approche scientifique de la traduction. Lorsque l’éloignement culturel avec la Bible risque de provoquer des incompréhensions, la traduction préfère rester fidèle au sens du texte, mais non à sa forme. On appelle « traduction par équivalence dynamique » cette approche qui prend en compte la capacité de compréhension du lecteur moderne de la Bible et qui exprime le sens des textes dans les catégories mentales du lecteur contemporain. Là où les versions traditionnelles traduisaient « Vanité des vanités, tout est vanité » au début du livre de l’Ecclésiaste, la Bible en français courant traduit « De la fumée, tout n’est que fumée » car le mot « vanité » a perdu en français contemporain son sens de « vide, vacuité, futilité ». Ce principe de traduction dynamique permet aussi de rendre le genre littéraire dans l’original par un genre littéraire correspondant en français. La traduction du livre de Job est ainsi réalisée entièrement en alexandrins, pour faire ressentir au lecteur moderne l’impression que le texte hébraïque provoquait chez ses premiers lecteurs. Une équipe interconfessionnelle a travaillé sur cette traduction qui est aujourd’hui abondamment diffusée dans tous les milieux ecclésiaux. Elle a reçu l’Imprimatur de la Conférence des évêques de France en 1995. Révisée en 1997 dans le sens d'une élévation du niveau de langue. Editeur : Alliance biblique universelle. En savoir plus

 
 
1981 : La Bible
Pierre de Beaumont

   Pierre de Beaumont est un diplomate qui a souvent pu vérifier la distance culturelle qui existe entre les populations contemporaines et les textes bibliques. C’est pourquoi, il réalise une traduction dans un français très simple, permettant une lecture aisée par le plus grand nombre. Le vocabulaire de base est volontairement réduit, les phrases sont courtes, tous les verbes sont au présent de l’indicatif. L’ensemble du texte a malgré tout été revu par un professeur de l’Institut pontifical à Rome. Le texte paraît d’abord en 164 fascicules dans la collection « Aujourd’hui la Bible », avant d’être publié en un seul volume en 1981. Traduction assez libre, facile à lire, mais pas toujours très rigoureuse. Editeurs : Fayard/Mame.

 
 

1978 : La Bible
à la Colombe

   Révision approfondie de la Bible de Louis Segond, très prisée chez les protestants de langue française depuis 1910.
La révision porte essentiellement sur une modernisation du vocabulaire. Editeur : Alliance biblique universelle.

 
 
1975 : Traduction
Œcuménique
de la Bible (TOB)

   Dès la publication de la Constitution Dei Verbum (1965) autorisant les traductions de la Bible interconfessionnelles, il est décidé de mettre en chantier une traduction œcuménique en français. Plus d’une centaine de spécialistes se mettent au travail avec l’enthousiasme des pionniers. Même si l’idée d’une traduction commune aux deux confessions remonte au XVIIe siècle, exprimée notamment par l’oratorien Richard Simon, c’est la première fois dans l’histoire tumultueuse des relations entre catholiques et protestants qu’une telle entreprise se réalise. Le contexte est favorable, car dans le domaine de l’exégèse et de la recherche biblique, il y a déjà longtemps que les aspects confessionnels sont passés au second plan. Non seulement cette équipe traduit le texte biblique, mais elle prépare aussi des introductions et des notes à caractère scientifique qui s’efforcent de faire un état de la recherche biblique dans les années 60-70. Le premier travail porte sur l’épître aux Romains, pomme de discorde entre catholiques et protestants depuis Luther. L’essai se révélant concluant, le Nouveau Testament paraît en 1972 et l’Ancien Testament en 1975. La TOB innove non seulement par le fait d’avoir vu collaborer des catholiques, des protestants et des orthodoxes, mais aussi par l’ordre des livres tout à fait original qu’elle propose : puisque l’Ancien Testament est traduit à partir de la Bible juive, on en reprend l’ordre en trois parties (Torah, prophètes, autres écrits), puisque les catholiques et les orthodoxes reconnaissent l’inspiration des livres deutérocanoniques, ils sont présents, mais pour ne pas gêner les protestants on reprend leur habitude de ne pas les mélanger aux autres livres de la Bible hébraïque et de les placer à la charnière entre l’Ancien et le Nouveau Testament. La traduction, bien qu’ayant été harmonisée, révèle la pluralité de ses auteurs. Elle n’en demeure pas moins d’une grande fiabilité et précision. On lui a fait le reproche quelquefois de ne pas toujours se prêter à la lecture en public. Editeurs : Société biblique française / Le Cerf. En savoir plus

 
 


1973 : La Bible Osty

   La remarquable traduction réalisée par le chanoine Émile Osty, représente plus de 25 ans d’un minutieux labeur. En cours de route, Osty a fait appel à Joseph Trinquet, professeur au grand séminaire de Paris. Cette traduction respecte « jusqu’au scrupule » les textes originaux hébreu, araméen et grec étant l’œuvre d’une seule personne, elle se caractérise par sa grande cohérence : une même expression dans la langue originale est rendue par une même expression en français. Très précise, cette traduction s’efforce aussi de respecter les genres littéraires présents dans les livres bibliques. Utilisant toutes les ressources de la langue française, elle cherche à rendre le côté pittoresque de l’original. D’abondantes introductions et notes techniques font de le Bible Osty-Trinquet un remarquable outil pour l’exégèse. Editeur : Seuil.

 
 
1971 : La Bible
de la Pléiade

   Fruit d’un travail collectif, la traduction très littérale de l’Ancien Testament sous la direction d’Édouard Dhorme, offre des solutions intéressantes pour rendre non seulement le sens du texte, mais aussi sa forme. Sans tomber dans un mot-à-mot intolérable, elle navigue dans un juste milieu entre un littéralisme étroit et une interprétation qui s’éloignerait du texte. La traduction du Nouveau Testament sous la direction de Jean Grojean tente de rendre en français la parenté des mots grecs, et cherche à faire disparaître les traductions inadéquates consacrées par l’usage religieux : « le christ » perd sa majuscule, pour faire sentir au lecteur qu’il s’inscrit dans la longue chaîne de tous ceux qui avant lui ont reçu ce signe de consécration. Editeur : Gallimard.

 
 

1956 : La Bible
de Jérusalem

   La Bible de Jérusalem résulte d’une volonté des dominicains, grands spécialistes en Bible et archéologie, de préparer une nouvelle traduction tenant compte des progrès des sciences bibliques. Une équipe de près d’une centaine de personnes, pilotée depuis l’École biblique de Jérusalem se met au travail. Cette diversité des collaborateurs garantit que chacun traduit des livres qu’il connaît particulièrement bien. La contrepartie est que le texte final risque de manquer d’unité et d’homogénéité. Un gros travail d’harmonisation visant à une réduction drastique du champ lexical est donc entrepris avant la première publication en un seul volume en 1956.
Le titre « Bible de Jérusalem » n’apparaît qu’en 1973 à l’occasion d’une révision de l’Ancien Testament visant à serrer de plus près le texte de la Bible hébraïque. La révision de 1998 n’a que très peu retouché le texte, ce sont surtout les introductions et les notes de bas de pages qui ont été revues pour rendre compte des récentes avancées des sciences bibliques. La version de Jérusalem reste la plus utilisée par les chrétiens catholiques en France. Editeur : Le Cerf. 
 

En savoir plus, histoire

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